L’ARIV ET LE SECTEUR CANADIEN DU VAPOTAGE RÉAGISSENT AUX PROPOSITIONS DE SANTÉ CANADA QUI AUGMENTERONT LE TAUX DE TABAGISME

Ottawa (Ontario), le 9 septembre 2021 – Le 2 septembre dernier, l’Association des représentants de l’industrie du vapotage (ARIV) a officiellement répondu à la consultation réglementaire de Santé Canada sur les produits de vapotage aromatisés. Ce projet de règlement risque d’augmenter les taux de tabagisme et pourrait être dévastateur pour le secteur légal du vapotage au Canada, encourageant du même coup le marché illicite.

La semaine dernière, l’ARIV a soulevé d’importantes préoccupations auprès de l’organisme de réglementation au sujet de sa proposition d’interdire les produits de vapotage aromatisés. Nous sommes troublés par le fait qu’en 2021, le gouvernement du Canada propose un règlement qui, de l’avis du même gouvernement, augmentera les ventes de cigarettes, pourrait mener à un marché illicite non réglementé et florissant en plus d’être dévastateur pour des centaines de petites entreprises locales », a déclaré Daniel David, président de l’ARIV.

Ce qui est le plus préoccupant selon l’ARIV, c’est qu’il n’y a aucune preuve tangible que la mise en œuvre d’une interdiction des saveurs, telle que proposée par le gouvernement fédéral, permettra d’atteindre l’objectif déclaré de réduire les taux de vapotage chez les jeunes.

À San Francisco et en Nouvelle-Écosse, où l’on a mis en œuvre des interdictions visant les saveurs pour lutter contre le vapotage chez les jeunes, les experts n’ont tout simplement pas constaté de baisse importante des taux de consommation chez les mineurs. Ce que nous avons constaté, ce sont des changements importants dans les comportements d’achat et une augmentation des ventes de cigarettes. Nous craignons que cette tendance se dessine à l’échelle nationale si cette proposition est adoptée », a ajouté monsieur David.

L’ARIV partage les préoccupations du gouvernement fédéral concernant le vapotage chez les jeunes. Les membres de l’ARIV croient que les produits de vapotage doivent être destinés uniquement aux fumeurs qui cherchent à réduire les risques et non pas aux non-fumeurs ainsi qu’aux jeunes. Afin de mieux comprendre l’impact et les risques, l’ARIV a embauché une tierce partie hautement expérimentée et crédible qui a effectué une analyse approfondie du marché illicite en Nouvelle-Écosse depuis l’entrée en vigueur de l’interdiction des saveurs il y a un an. Les conclusions étaient catégoriques : l’interdiction et l’application inefficace de la loi ont aggravé la situation, tout en exposant les jeunes et les consommateurs à des produits non réglementés.

Les règlements fédéraux et provinciaux existants fournissent les outils nécessaires pour poursuivre quiconque vend des produits de vapotage aux jeunes. Le problème, c’est que ceux-ci ne sont pas appliqués. Ces outils sont inefficaces si ces derniers ne sont pas utilisés. Nous avons besoin que les gouvernements appliquent les lois qui empêchent l’accès des jeunes à des produits de vapotage et non d’une nouvelle interdiction des saveurs qui élimine les produits sur lesquels les adultes Canadiens comptent actuellement pour réduire leur risque », a déclaré Daniel David, président de l’ARIV.

L’ARIV croit fermement qu’une approche de l’application rigoureuse et élargie de la loi contre quiconque vend ou commercialise des produits de vapotage aux jeunes est une meilleure approche plutôt que des règlements prohibitionnistes qui augmenteront le taux de tabagisme chez les adultes. De plus, l’ARIV est d’avis que ces mêmes règlements prohibitionnistes n’auront que peu ou pas d’incidence sur le taux de vapotage chez les jeunes.

Communiqué de presse Link

Laissez un commentaire

Restez Informé

Recevez les mises à jour et les nouvelles importantes directement dans votre boîte de réception.