Message dans le cadre de la Semaine nationale sans fumée
Montréal, le 17 janvier 2022 – Dans le cadre de la semaine nationale sans fumée au Canada qui se déroule jusqu’au 23 janvier prochain, l’Association des représentants de l’industrie du vapotage (ARIV) reconnaît la pression et les défis particuliers auxquels les professionnels et les établissements de santé font actuellement toujours face. L’impact de la situation actuelle continue d’affecter la santé physique et mentale des Canadiens, dont beaucoup sont d’anciens fumeurs qui sont passés au vapotage comme alternative reconnue pour réduire les méfaits du tabagisme.
Avec plus d’un million de Canadiens adultes qui vapotent au lieu de fumer, l’interdiction des saveurs autres que celles de tabac et de menthol proposée par le gouvernement fédéral supprimerait 85 % des produits que les ex-fumeurs utilisent pour lutter contre le tabagisme, ce qui aurait des conséquences désastreuses. ARIV demande au ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, de consulter rapidement l’industrie et les consommateurs pour envisager d’autres approches.
En Nouvelle-Écosse, l’interdiction des saveurs autre que tabac et menthol dans les produits de vapotage, de pair avec les restrictions COVID-19, semblerait être le facteur déterminant d’une augmentation inhabituelle de la consommation de tabac dans la province. Avec plus de 4 millions de fumeurs canadiens qui causent plus de 40 000 décès évitables par an, il est plus important que jamais d’adopter des approches nouvelles et innovantes pour réduire les effets néfastes ainsi que la charge qui pèse sur le système de la santé.
« Arrêter de fumer est difficile, c’est pourquoi nous avons encore plus de 4 millions de fumeurs au Canada, même s’il est de notoriété publique que le tabagisme est la principale cause de décès et de maladies évitables dans le monde. Il n’y a pas de solution miracle, mais les fumeurs ont accès à plus d’outils et de ressources que jamais auparavant. Les thérapies de remplacement de la nicotine, comme les timbres et la gomme, sont un outil, les traitements de désaccoutumance au tabac et le soutien en est un autre, et pour ceux qui ne peuvent pas ou ne veulent pas renoncer à cette habitude, les produits de vapotage, moins nocifs que la fumée du tabac, sont un autre outil qui change la donne », déclare Daniel David, président de l’ARIV.
Rappelons les faits :
- Les institutions de santé publique telles que le Royal College of Physicians du Royaume-Uni ont démontré que les produits de vapotage représentent 5 % ou moins des méfaits par rapport au tabac à fumer.
- Santé Canada déclare : « Le vapotage est moins nocif que le tabagisme. Bon nombre des produits chimiques toxiques et cancérigènes présents dans le tabac et dans la fumée du tabac proviennent de la combustion du tabac. Les produits de vapotage ne produisent pas de fumée, ne contiennent pas de tabac et ne nécessitent pas de combustion. »
- Le projet de règlement proposé pourrait inciter les citoyens canadiens à se tourner vers des produits non réglementés du marché illicite ou à recommencer à fumer, ce qui entraînerait un engorgement de nos hôpitaux et la mort de plusieurs Canadiens chaque année. (Pour regarder la vidéo de VITA sur le marché illicite : https://youtu.be/5UBkiPcqxvw)
L’ARIV et ses membres partagent les préoccupations du gouvernement et des parents concernant l’utilisation de produits de vapotage par des mineurs et s’engagent à travailler avec les décideurs politiques et les autorités responsables pour trouver des solutions adaptées, efficaces et fondées sur des preuves.
Pour toute demande d’entrevue en français :
Daniel Marien
Directeur fondateur
L’Association des représentants de l’industrie du vapotage
450 543-9183
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